Solidarissimo

Le salon 2023 en quelques mots

Bienvenue à l’unique salon européen consacré au tourisme et à l’économie solidaire !

Tout en mettant l’accent sur le tourisme et l’économie solidaire au travers de différents projets communautaires, Solidarissimo, salon dans le salon depuis 13 années, est bien loin d’un espace moralisateur. Au contraire, tout le monde y est accueilli avec un enthousiasme et une convivialité sans pareil.

Et l’ensemble des exposants de cet espace incontournable s’accorde autour d’une mission collective : permettre la découverte de destinations passionnantes tout autour du monde, l’ouverture d’esprit sur des problématiques auxquelles chacun à son niveau peut contribuer ou bien la mise en relation sans intermédiaires pour la concrétisation de voyages et autres projets solidaires.

Le montage et l’organisation de l’événement s’appuie notamment sur le travail d’expertise de l’ONG Tourisme Sans Frontières, partenaire de la première heure de l’événement qui accompagne des communautés d’Afrique, de l’Océan Indien, d’Amérique Latine et d’Asie Centrale dans leurs projets de développement touristique. Sont à y retrouver : Ministères du Tourisme, Chambres de Commerce et d’Industrie, groupements de professionnels, hôteliers, agences de voyages, artisans, ONG, Offices de Tourisme, Ambassades et surtout de nombreux acteurs locaux des destinations touristiques émergentes. Ici, pas ou peu d’intermédiaire pour des rencontres authentiques et des conseils avisés pour découvrir ou redécouvrir cette autre façon de voyager.

Solidarissimo est un rendez-vous annuel pour le public alsacien au SITV qui se déplace en nombre pour le plus grand bonheur de Colmar Expo et l’ONG Tourisme Sans Frontière qui renforcent chaque année leur volonté commune de faire perdurer ce temps fort solidaire indispensable en faveur de l’Humanité !

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L’invité privilège 2023 : Les Comores

les comores

Les Comores, un paradis à découvrir au milieu de l'océan Indien. Un entre-chemin des cultures, de chaleur et de verdure. Des paysages volcaniques aux légendes pharaoniques qui ont encré racines jusqu'aux profondeurs des océans où s'y cache le poisson aux mille et une vies, le cœlacanthe, un trésor préhistorique encore vivant.

les comores invite privilege

À la surface des mers, vous naviguerez auprès des dauphins et baleines que l'on préserve. Les nomades des océans ont fait des plages comoriennes leurs habitats. Les tortues géantes célèbrent les soirées de pleines lunes, le festival des naissances. La nature est remerciée, vous y cueillerez fruits exotiques, mangues et coco à boire toute l'année dans les forêts tropicales verdoyantes où jaillissent cascades d'eau légendaires.

De ses villages authentiques où résonnent encore les traditions sultaniques, vous traverserez l'histoire dans les ruelles qui abritent artisans joaillier, couturiers, et savoir du passé. Les traditions animeront votre voyage de danses et de chants, au rythme des sourires communicant.

Les bras grands ouverts, vous serez accueilli, dans de grands mariages, vous serez immergés. Des îles où trônent l'amour et joies de vivre que nous prenons soin à partager. Terre fertile de découverte, de vanille, de girofle, de cannelle, de jasmin et d'ylang, vous promettent un séjour parfumé.

Les îles de la Lune, des bouts de terre parsemé au milieu des océans qui vous offrirons des souvenirs remplis d'émotions étoilées.

Renseignements :

Office de Tourisme des Comores

www.comorostourism.km

HISTOIRE

Les ComoresL'histoire de l'archipel est marquée par de multiples influences : d'un premier peuplement bantou, originaire de la côte orientale de l’Afrique mêlée à des arabo-perses. Les Îles ont également fascinées les anciens sultanats de la haute civilisation de l’Islam : les Phéniciens, Egyptiens, et Syriens qui ont envahis les Comores dès la haute antiquité.

Au début du XVIème siècle, des commerçants arabes venus d’Afrique de l’Est, des Noirs bantous et des Indonésiens s’installèrent aux Comores. Au XIIIème et le XVI ème siècle, on assista à l’arrivée massive des chiraziens dans l’archipel mettant en place l’institution des sultanats qui restera le système politique en vigueur jusqu’à la colonisation au XIX ème siècle.
L'islam apparut dès le IXe siècle comme en témoignent les sépultures de rite musulman découvertes à Mayotte dans la nécropole de Bagamoyo. Les marchands de passage arabo-persane de Chiraz ont constitué les premières communautés musulmanes de l'archipel. La plus ancienne mosquée de l'archipel se situe à Anjouan, sur le site du vieux Sima et daterait du XIIe siècle.

En 1886, les Comores deviennent un protectorat français, puis une colonie française en 1912. Par la suite, le pays obtint l’autonomie interne en 1961. Le 6 Juillet 1975, elles proclament l’indépendance unilatérale de l’archipel des Comores. Les habitants de Mayotte quant à eux décidèrent de rester liés à la France.

  

TRADITIONS & CULTURE

Traditions et cultures - les comoresLa culture comorienne, résultat de la rencontre de nombreuses influences, offre une richesse incontestable. Inspirée de ses racines swahili, africaines, arabes, occidentales, ou encore indiennes, les Comores ont créé leur propre identité qui se reflète à travers ses coutumes.

La famille est le socle de l’organisation et du fonctionnement de la société. Héritée des Chiraziens qui ont fondé leur système sur une hérédité de lignée, la famille prolonge son influence également dans le système politique. La société est matriarcale, en effet, les femmes détiennent légalement l'autorité et le pouvoir dans la famille et transmettent leurs noms aux enfants.

En Grande Comore, le grand mariage est une tradition incontournable. Il représente les économies de toute une vie et permet d'accéder au rang de grand notable. Le poids des notables dans la vie sociale et même politique est considérable. Dans les autres îles, la situation est moins hiérarchisée, donc plus souple. Chaque année, dès le début du mois de Juin, le pays est submergé d'une vague de "Anda", le fameux grand mariage. Cet évènement majeur d'une semaine est l'occasion à la famille des mariés, les amis ainsi que les habitants de différents villages de festoyer, célébrer l'union autour de danses et chants traditionnels.

Les danses comoriennes, innombrables, ne sont pas toutes liées au mariage ; le m’biu de Mayotte accompagne toutes les fêtes profanes. Autres danses : le Mdandra, le biyaya (dansé autrefois par les pêcheurs lorsqu’ils offraient du poisson au sultan), le garassi et les Shengé (les hommes et les femmes face à face s’invectivent en parlant de leurs droits et de leurs devoirs respectifs dans la vie quotidienne).

L’origine même de nombreuses danses telles que le « Toirab » ou le « Tari » sont arabe. Les racines africaines se trouvent dans d’autres danses rythmées telles que le « Sambé » ou le « Mgala ». Le "Wadaha » est une danse traditionnel aux pilons pratiquée par des femmes qui simulent le broyage du riz dans un mortier.

« Tamtam de bœufs » est une coutume héritée des navigateurs espagnols et portugais. En effet, une vache est lâchée dans les rues du village aux côtés de jeunes jouant aux matadors pour finalement être dégustée.

L’Islam tient une place importante aux Comores dont les habitants sont musulmans à plus de 99%. La religion rythme dans les moindres détails la vie quotidienne : Les appels à la prière, La prière du vendredi qui est particulièrement solennelle. Les fêtes religieuses, les traditions liées à la naissance, au décès, à la circoncision, au mariage, etc. sont respectés.

GEOGRAPHIE

Géographie - Les comoresL'archipel des Comores, surnommé « les iles de la lune », est situé en plein océan indien, au nord du canal de Mozambique. L’archipel est distant d’environ 300 km des côtes du Mozambique sur le continent africain et de celles de l’île de Madagascar, située à l’Est.

L’archipel des Comores comprend les quatre îles, Ngazidja (Grande Comore) avec une superficie de 1.148 km2, Ndzuani (Anjouan) avec 424 km2, Mwali (Mohéli) 290 km2 et la quatrième île de l’archipel, Maore (Mayotte) avec une superficie de 374 km2. La superficie totale des quatre îles couvre 2.236 km2. La formation de l'archipel provient de plusieurs phases d'activité volcanique (ex : Grande Comore avec son volcan encore actif, le Kartala de 2 361 m). Le cratère, d'une largeur de 3 à 8 kilomètres, est l'un des plus grands du monde.
L'année se partage en deux saisons : l'une chaude et humide, de novembre à mai l'autre relativement plus sèche et nettement plus fraîche, de mai à octobre. Les températures fluctuent entre des minima de 15°C et des maxima de 35°C avec une moyenne annuelle au niveau de la mer de 25,6°C.

L'économie, presque exclusivement agricole, est marquée par la juxtaposition de plantations consacrées aux cultures d'exportation (plantes à parfum, fleur de ylang-ylang, vanille), qui occupent les meilleures terres, et de petites exploitations familiales orientées vers des productions vivrières (bananes, manioc, riz, petit élevage).

Chaque île a sa particularité :

  • La Grande Comore est l'île la plus récente et son volcan est encore en activité
  • Mohéli est considérée comme "l'île nature" avec une faune et une flore importante et un récif coralien de 2 km environ
  • Anjouan est l'ïle avec la plus grande densité de population
  • Mayotte est une île composée de la Grande terre et la Petite Terre

GASTRONOMIE

La Gastronomie des ComoresLa gastronomie comorienne est un métissage appétissant de l’ancien et du moderne, la cuisine comorienne s’inspire des influences africaine, indienne, arabe, malgache ou encore européenne, pour créer une culture culinaire unique et authentique.

La base de l'alimentation comorienne est le riz et le manioc, qui sont utilisés comme féculents pour la plupart des repas. Le manioc est consommé soit par ses feuilles (madaba), soit en porridge. Les Comores étant un archipel, vous y trouverez également de nombreux plats à base de produits de la mer, traditionnellement plus accessibles que la viande, et proposé dans presque tous les menus des restaurants comoriens.

Le climat de l'île permet de produire des fruits exotiques très sucrés, tels que la papaye, le litchi, l'orange, la mangue, le jacquier, la noix de coco ou la banane. Le lait de coco est utilisé pour sa part dans de nombreuses préparations de sauce. Les épices locales sont également très réputées : vanille, cardamome, coriandre, clous de girofle ou cannelle. Ces épices et fruits sont également utilisés pour faire des gâteaux. L'utilisation des épices à bonne dose est tout un art dans la cuisine comorienne.

Quelques plats typiques du pays que vous pourrez déguster :
Pilaou au poulet : Ce grand classique est un riz aux épices, accompagné de tomates et de viande blanche ou rouge.
Poulet au lait de coco : Le poulet au lait de coco est un autre incontournable de la cuisine comorienne, on y trouve cumin, coriandre, lait de coco, tomates et oignons, le tout accompagné de riz blanc et de piment
Samoussa : Les Samoussas sont des bricks comorienne farcies à la viande hachée, aux poivrons, aux carottes, aux oignons, au soja et aux diverses épices, faits avec de la pâte
Rougail de tomates : Le rougail est un plat d'origine malgache, très épicés, fait à base de tomates coupées en dés, qui accompagne le riz.
Madaba : Le madaba est fait à partir de feuilles de manioc réduites en purée, cuits avec du lait de coco.

FAUNE & FLORE

La Faune et la Flore aux Comoresla totalité des formes que prennent les êtres vivants ( animaux, végétaux, micro-organismes)

La beauté de cette flore tropicale ne se manifeste pas seulement au regard, mais aussi à l’odeur : les routes embaument l’ylang-ylang, le girofle, la cannelle ou la vanille dont les Comores sont un des premiers producteurs mondiaux.

Ce qui fait également l'originalité des Comores, c'est de pouvoir, sur une distance horizontale de quinze kilomètres environ, présenter un étagement complet de milieux naturels d'une diversité exceptionnelle, allant des profondeurs abyssales de -3.000 m à des sommets montagnards de 2360 m. Une telle situation est exceptionnelle dans l'Océan Indien et rare au niveau mondial. Il en résulte des paysages de beauté exceptionnelle : contraste mer-montagne, pentes abruptes et couvertes de végétation exubérante, cascades et canyons, plages et récifs.

Faune : Parmi la singularité des richesses naturelles des Comores, la faune présente une grande diversité d’espèces endémiques : une vie aquatique fabuleuse très riche, à l’exemple des tortues imbriquées et vertes, du cœlacanthe, des dugongs, des baleines, les dauphins et les raies Mantas. Et une vie terrestre très diversifiée, allant de l’avifaune tel que le Nigua, ou le Livingstone, aux insectes (plus de 1200 recensés). Le cœlacanthe a été célébrée en 1938 comme la découverte la plus extraordinaire du siècle. Par son ancienneté, la présence du coalacanthe dans les eaux territoriales est certes un des éléments symbolique de biodiversité majeurs de la région.

Flore : Les « îles aux parfums » portent bien leur nom en raison de la beauté de sa flore tropicale. Un merveilleux jardin botanique tropical, les Comores sont un enchantement pour la vue et l’odorat avec un parfum omniprésent d’Ylang-ylang, de patchouli et de Jasmin qui vous enivre.

Entretien avec tourisme sans frontières

Un entretien avec Marc DUMOULIN Président de Tourisme sans Frontières

Depuis 3 ans Tourisme sans Frontières a été obligé de se retirer de Pays en crise tel que le Mali, le Burkina-Faso, la Pendjari (au nord du Bénin), le Niger tout en restant en contact avec nos partenaires pour les soutenir dans leur volonté, malgré tout, à développer et promouvoir leurs actions touristiques.

En 2023, TSF s’est donc recentré sur l’accompagnement de projets dans de nouvelles zones d’activité touristique : au Rwanda, en Uruguay et en Mongolie tout en maintenant son soutien pour les projets en cours en Côte d’Ivoire, au Tchad, au Pérou, aux Comores, à Madagascar, au Malawi…

Incontestablement, Solidarissimo, est un moment important dans le développement et la promotion des projets de nos partenaires. D’année en année on les voit revenir au salon pour être en contact avec les visiteurs mais aussi pour échanger leurs expériences entre eux et éventuellement les dupliquer sur leur territoire. Leur présence à Solidarissimo leur permet de mesurer la pertinence de leurs projets et dans faire la promotion.

La crise pandémique a été une chance pour le tourisme solidaire car on constate la volonté des touristes d’être plus « voyageurs » en se rapprochant plus de la nature et des gens. C’est ainsi que l’on constate très nettement un engouement pour le tourisme d’itinérance à pieds, en vélo, à cheval…Cette pandémie a aussi été l’occasion de repenser le secteur du tourisme et sa contribution à l’humanité et à la planète ; c’est une occasion de reconstruire en mieux un secteur du tourisme plus durable, plus inclusif et plus résilient.